Dominant De Nature

Le début

regard


Un jour, tout a commencé. Au début des années 90, je sortais beaucoup dans le milieu des nuits parisiennes. Des endroits, qui aujourd'hui, ont disparus et, en particulier, un club situé au sein de l'île Saint-Louis portant le doux nom de l'Escapade. Club situé dans les caves voûtées de la rue Le Regrattier. A force de fréquenter le lieu, le patron et son équipe étaient devenus des amis. Un soir, plutôt calme, je discutais avec le patron de banalités quand un couple arriva. Mon interlocuteur prit congé pour aller saluer les nouveaux arrivants. Une fois leurs boissons servies, il revint vers moi et me posa la question :

« Tu connais ? », par la négative, je répondis.

« Je vais te présenter » poursuivait-t-il, mais avant il me prévient, que ce Monsieur est le propriétaire d'un club un peu particulier : le Bar Bar. Club à vocation SM. De ces deux lettres, et à part quelques photos vues et quelques articles lus, tout cela me paraissait très énigmatique comme milieu et plutôt fermé.

« M..., je te présente Pascal et sa compagne » ... « Enchanté, dis-je » avec un grand sourire, la main de Pascal se tendit et je la lui serrais. La conversation commença. Et il me parla de son établissement. Je ne posais pas beaucoup de question, mais il perçu un certain intérêt de ma part.

La soirée plutôt calme se poursuivait et chacun de nous faisions ce que nous avions envie de faire. En fin de soirée, Pascal revint et me dit : « Viens visiter mon club un de ces soirs, je t'invite, voici l'adresse rue Crussol à Paris 11ème ». La semaine suivante, je sonnais à la porte du Bar Bar.

Un jour la porte s'ouvrit

.

escaliers

Suite à l'invitation de Pascal lors d'une soirée de printemps, je décidais de franchir le pas. Il faut remettre les choses dans leurs contextes : à l'époque internet était à ses débuts, pas de réseaux sociaux, pas de Smartphones, simplement le minitel ... et le bouche à oreille. Les individualités se rencontraient pour de vrai. Pas de désidérabilités sociales fabriquées de toutes pièces, sur le bluff et la naïveté coupable de certains.

Costa le patron du club l'Escapade m'avait parlé du dress code en vigueur dans ce type de soirée, rien de plus.

Arrivé rue de Crussol, j'étais un peu impressionné, je me posais des questions sur ce que j'allais découvrir. La devanture sombre du Club, la porte noire du Bar Bar et la petite sonnette blanche sur le montant. Mon index appuya sur le bouton. Sans savoir si à l'intérieur quelqu'un avait entendu mon appel. Je restais figé sur le trottoir, les secondes qui passèrent me semblèrent des minutes. J'étais intimidé. Dans une ruelle déserte de passants, de nuit attendant qu'une porte s'ouvre.

La porte s'ouvrit, tenue par une charmante hôtesse. Un sourire en guise de bienvenue, elle m'invita à franchir le seuil. Je lui dis : « je viens de la part de Pascal ». Je fus invité à franchir le sas de tissus lourd et rouge. Le bar était là devant moi, et quelques tables étaient visibles en me retournant. Inutile de vous préciser que tous mes sens étaient en éveil. Une musique de fond lancinante, des lumières tamisées donnaient une sensation de calme, voire de sérénité.

Après m'avoir délesté de mon manteau, l'hôtesse me proposa de visiter les lieux avant de prendre un verre. Au niveau du bar et des quelques tables, c'était plutôt désert, seuls quelques verres presque vides traînaient sur les tables. Un signe pour comprendre qu'il devait y avoir d'autres pièces « occupées » dans le club. L'hôtesse me fit signe de la suivre et je descendis les escaliers avec elle. Arrivé au niveau inférieur, je découvris les différentes salles qui formaient le donjon. Toutes les pièces étaient occupées par les clients. Un calme presque préoccupant régnait. La musique était à peine plus forte, et de temps en temps un petit cri, un gémissement, un ordre prenait le dessus. Différents tableaux s'offraient à moi. Une scène de cire chaude sur une table gynécologique, d'un côté, une scène de suspension d'un autre, une sorte de baise à la chaîne sur une table basse. Et une femme accrochée au mur se faisant travailler les seins...

Pascal descendit les escaliers et vint me saluer, il me dit: « Bienvenue, ça te plaît ? » Pour être honnête, hormis la scène de baise à la chaîne, sorte de gang bang, le reste était nouveau pour moi. Habitué des soirées libertines, si je fais abstraction d'une claque sur les fesses à ma partenaire pendant une levrette, attraper les cheveux d'une femme pendant une fellation ou légèrement mordiller les seins d'une femme, je n'avais jamais pratiqué le SM. ... Au fond de moi, après le sentiment de surprise, je dois reconnaître une certaine croissance de l'excitation. Mais la timidité prenait le dessus. Je retournais au bar prendre un verre. Et commença une discussion intéressante avec mon hote, Maître des lieux.

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