Dominant De Nature

Sandra

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Décembre 2016, j’attendais Barbara, au bar d’un grand hôtel Parisien, Elle m’avait déjà envoyé quelques sms pour me prévenir de son retard lié à la circulation. Mon téléphone sonna pour m’avertir de la réception d’un nouveau sms : « M…, me voilà installée dans le train, il est 11h01 et je réalise à ce moment précis à quel point ma vie à changer en 4 jours. Je ne pourrais jamais assez te remercier pour tout ce que tu m'as fait vivre, ressentir, découvrir à tes côtés... Je vis un rêve dont j'espère ne jamais me réveiller. Tu es un homme extraordinaire, et je comprends à présent qu'il est simple de tomber amoureuse de toi... Je pleure mon départ, notre séparation mais je me console en pensant à ce jour prochain où nous serons à nouveau réunis. Merci mon amour. Je t'aime. Sandra »

La première chose qui me venait à l’esprit : je fais quoi maintenant, Barbara allait arriver, et entamer une conversation téléphonique maintenant, ne serait pas facile à gérer. Je venais de découvrir une femme qui est tombée amoureuse de moi réellement en quatre jours. Je prenais le risque de l’appeler, le temps d’attendre Barbara. Elle était en larme au téléphone et me confirma, tout ce qu’elle venait d’écrire. De mon côté, je lui fis la promesse de ne pas la laisser tomber, car son départ était synonyme de retour vers l’enfer, son enfer ! Barbara arriva et s’excusa de son retard lié à la circulation, je devais lui remettre un cadeau un peu particulier, un livre dédicacé. Elle était très heureuse du cadeau, et j’expliquais que Sandra était déjà partie car son train n’allait pas l’attendre. Elle me demanda si j’avais passé un bon weekend avec un sourire complice. Je lui répondais positivement. Je ne voulais pas trop m’étendre sur le sujet, car con futur mari n’était pas adepte de ces jeux-là, et mon but n’était pas de lui réveiller des envies qu’elle maitrisait du mieux possible. Simplement, je lui fis part de mes impressions positives sur Sandra. Elle connaissait bien ma vie, et me conseilla de vivre ma vie mais surtout de me préserver d’un retour de flamme violent. Nous discutions de nos vies, et me proposa lors de mon prochain passage à Paris de dîner avec elle et Laurent. Le temps passa trop vite, et je devais regagner l’aéroport pour rentrer chez moi.

Au mois de Mai de cette même année, j’avais décidé sur Facebook de renouveler un peu mes amis. Après un certain nombre de déboires liés à de petits cons type mégalo mythos et jaloux, certaines personnes m’avaient fermé les portes de certains groupes, et m’avaient viré de leurs amis virtuels, rien de grave en fait, mais les rumeurs amplifiées par des concierges, répétées par des crédules, me révélait les imbéciles. Je fis deux messages vers deux pseudos qu’il me semblait avoir croisé dans différents groupes Bdsm. Des personnes discrètes sans prise de position particulières. Les deux me firent une réponse positive, Brigitte et Sandra étaient rentrées chez mes amis après leurs avoir demandé de vérifier si elles n’avaient pas dans leurs amis virtuels quelques bouffons connus et reconnus comme untel ou untel. Après quelques échanges en MP, ces personnes étaient deux femmes mariées qui voulait découvrir le bdsm autrement que par les romans, donc plutôt curieuses. Sans secret, les MP étaient gentils, mais ces personnes n’étaient pas des rapides en manque de sexe. Elles étaient toutes les deux mères de famille, et si l’une d’entre elle aimait rigoler, plaisanter, l’autre était plus réservée, plus timide. De toute façon, c’étaient des histoires improbables de mon point de vue. Je crois qu’un vrai lien d’amitié s’était noué vers ces deux personnes, un peu du genre : « j’aimerai bien, mais je ne peux pas ». De mon point de vue, je pouvais avoir confiance en elles, elles me posaient beaucoup de questions sur le sujet du bdsm, je répondais facilement car avec le temps je savais à qui j’avais à faire. Leurs vies était très différentes l’une de l’autre, car si l’une avait un esprit jovial, l’autre vivait un drame depuis son enfance. Elles suivaient ma vie côté Bdsm, et moi je suivais leurs vies côté mères de famille. Le temps passait, et les amitiés se soudaient plus que virtuellement. Durant l’été, je vivais une belle histoire avec une Soumise, mais du côté de ma réalité quotidienne, j’étais vers la fin de l’été au bord du gouffre. Autant Brigitte restait joviale, et vivait sa vie en profitant de l’été et de sa famille, Sandra, elle survivait dans un monde sans espoir, elle profitait bien de l’été, mais sa réalité quotidienne l’enfonçait de plus en plus. Sauf à l’écouter, la conseiller, je ne pouvais rien faire de plus, et avec ce que je vivais ce n’était pas simple à gérer. Au mois d’octobre, mes relations avec ma Soumise d’alors battait de l’aile, et je n’avais plus d’énergie pour tenter de la sauver. Et, quand nous sortions ensemble depuis le début, je voyais les regards envieux, chose flatteuse instantanément mais destructrice à la longue que j’avais endurée pendant près de dix ans avec mon poison, ça ne facilitait pas les choses. Ce qui devait arriver, arriva : remise de collier en Novembre.

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Brigitte de son côté vivait sa vie, et Sandra regardait passer sa triste vie, elle avait viré de chez elle son mari qu’elle avait elle-même fait homme, et le second de sa vie… ils vivaient ensemble depuis ses 15 ans. Elle venait de fêter ses 29 ans, et elle ne tarda pas à me déclarer sa flamme. J’étais surpris, comment une jeune femme de son âge pouvait être attirée par un homme du mien ? Et vu mon état d’esprit et de santé, j’avais beaucoup de mal à y croire. Soit, elle avait envie de tenter une expérience Bdsm pour voir, soit elle me faisait marcher. Sur tous les sites de rencontres, il y a bien des millions de golden boys de son âge, des bêtes de sexe, des supers mieux que tout, et ne parlons pas de Facebook là c’est la caricature du genre ! Enfin pour en avoir le cœur net, je lui demandais d’écrire sa lettre de motivation, et sans trop y croire, lui fis comprendre que si nous ne nous voyons pas avant le 31 janvier 2016, je laissais tomber. Je fus surpris de recevoir rapidement sa lettre, et beaucoup de sujets étaient abordés. Si je prenais cette relation virtuelle très agréable au sérieux, la transformer en réelle me semblait impossible, je n’y croyais toujours pas. Au téléphone nous discutions, elle arrivait à me convaincre qu’elle ne plaisantait pas, mais une fois la conversation terminée, je n’y croyais plus. Pourtant, une date fut fixée, et même un week-end prolongé. Rendez-vous à Paris. Le jour arriva et je pris possession de la chambre, dans un petit palace que je connaissais bien, et demandais de préparer un badge à son nom pour son arrivée. Je rangeais mes affaires, pris une douche et déposais sur le lit les objets de son initiation : ma cravache, un bâillon boule, des liens en cuir, des mousquetons, un collier, une laisse. Par écrit, je lui avais laissé les consignes : se préparer, totalement épilée, en bas, talons, en position d’attente de Soumise sur le lit, les yeux bandés. Les liens devaient être portés mais non attachés entre eux. Je connaissais l’heure d’arrivée de son train, et avec un peu d’avance je quittais la chambre d’hôtel afin de m’installer dans un café une trentaine de mètres face à l’entrée. Je voulais la voir arriver sans qu’elle puisse me voir. Je commandais un café, et lisais un journal qui trainait sur la table.

Je recevais un sms de sa part me disant qu’elle descendait du train. Je savais que si elle était vraiment là, dans une quinzaine de minutes, je devais l’apercevoir. Je regardais le peu de personnes qui marchaient sur le trottoir d’en face, et je voyais peu de monde qui pouvait lui ressembler. Une jolie brune passa devant l’entrée en tirant sa valise, puis passa son chemin, puis des groupes passèrent, je ne la voyais toujours pas, puis la jolie brune revint sur ses pas et entra dans l’hôtel, le temps passait, et d’autres groupes entrèrent et sortirent. Je sentais le lapin, et me disais, que j’avais été trop stupide de croire une gamine comme ça. Le temps passais et je regardais de temps en temps le trottoir, personne ne lui ressemblait, et j’avais envie de lui envoyer un sms de remerciements. Mon téléphone sonna, un sms venait d’arriver : « Je suis prête Maître », un peu surpris, je lui répondais par le même biais : « Très bien, j’arrive ». A ce moment précis, je ne croyais plus à une blague. Je payais le café et me rendis à l’hôtel. Pendant le temps de trajet, je me concentrais sur ce que je voulais faire, débuter par un dressage, plus ou moins doux en fonction de ses réactions, et après j’improviserai. Totalement conscient, que si je n’étais pas à la hauteur, je risquais de me faire virer. Je ne vais pas jouer les habitués car à chaque nouvelle rencontre, je me sentais comme une première fois. J’ouvrais la porte de la chambre et franchissais le petit couloir pour voir le lit. Sandra était là, toutes consignes respectées. Elle m’avait entendu arriver, et je lui dis : « Bonjour Soumise », ce à quoi elle répondit : « Bonjour Maître ». Immédiatement, je voyais qu’elle avait peur. Un dilemme se posait, soit je me comportais comme un Maître coup d’un soir, soit je me comportais en Maître, son futur Maître… J’avais en tête les mots de sa lettre de motivation, je choisis la seconde option, et je m’asseyais à côté d’elle lui prenant ses mains dans les miennes, et lui dis : « Calme-toi, je suis seul, touche mes bracelets, c’est bien moi… ». Instinctivement, elle posa sa tête contre mon torse et touchait mes bracelets puis me serra les mains très fort, et sans voir ses yeux bandés, je lisais sur ses lèvres un grand sourire. Après quelques secondes de silence, je lui dis : « On continue ? », elle se repositionna dans sa posture initiale en me répondant : « Oui, Maître ! ».

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Une chose m’avait marqué, c’était l’odeur de son parfum. Je prenais ma cravache et la caressais avec, de temps en temps, un petit coup, pour lui faire sentir, les deux effets de cet instrument. Je lui donnais des ordres de posture et elle les respectait. J’étais curieux de connaitre son état d’excitation, et délicatement je lui caressais l’intérieur des cuisses, jusqu’à son sexe. Sans surprise, elle était trempée. Je caressais son intimité délicatement, et aux mouvements de sa bouche je voyais son plaisir monter. Après quelques instants de caresses, je prenais les mousquetons, et lui attachait les mains et les pieds, puis lui posait le bâillon. Elle m’avait dit ne pas connaitre le point G, alors je lui proposais de lui faire découvrir. Nouvelle petite séance de caresses, et je glissais mon index sur le point qu’elle ne connaissait pas, au vu des mouvements de son corps, cela faisait son petit effet. Je la fis s’allonger sur le dos, la détachais et m’allongea à ses coté, et délicatement, je lui retirais son bandeau des yeux. Elle me fixa, droit dans les yeux avec un grand sourire. Je lui proposais une pause, et elle se serra très fort contre moi. Nos lèvres se trouvèrent ainsi que nos langues. La séance de prise en main reprit, avec quelques fessées, un petit travail des seins, et dérapa vers des pratiques vanilles qu’elle connaissait déjà version plus épicée.

La séance de prise en main venait de se terminer. Il était temps de nous reposer un peu. J’étais allongé sous la couette, à côté de Sandra. Elle avait sa tête posée sur mon épaule, et dans le silence de la chambre, je fixais le plafond. Beaucoup de choses me passaient par la tête. J’avais eu un plaisir certain d’avoir rencontré Sandra, et je me posais des questions sur son état d’esprit, si j’avais été à la hauteur de ses attentes, si elle envisageait une suite, la nature de la suite, et aussi, si j’étais capable de gérer une suite. Je savais qu’elle avait eu beaucoup de plaisirs, mais la différence d’âge, des mondes si différents, la distance. Tout cela tournait en boucle dans mon esprit, et mes conclusions étaient pessimistes. Elle avait une survie, bien triste pour son âge, et par mes échanges avec elle, j’avais remarqué une réelle intelligence, mais son environnement l’avait détruite, socialement et psychologiquement depuis sa préadolescence. La raison de sa venue à Paris me voir était le résultat d’une révolte personnelle de plusieurs années. Elle tentait une sorte d’ultime respiration, la tête hors de l’eau dans sa noyade. Mais, consciente qu’après notre weekend, elle retournerait dans sa dite inexistence. La seule chose qui la motivait pour ne pas sombrer définitivement était ses enfants. Mes propres problèmes, elle les connaissait en partie mais avec le recul, c’était de mon côté que des anecdotes, comparé aux siens, si je fais abstraction de mon empoisonnement. Sandra se dressa et me regarda puis dit : « Pourquoi as-tu un regard si triste ? ». Je fus surpris par sa question. C’était la première fois qu’une femme me posait cette question. Effectivement, j’étais triste car trop de choses négatives trottaient dans mon esprit. Personne ne m’avait posé cette question depuis mes 17 ans, sauf mon grand-père le jour, où j’avais avalé deux boites complètes de somnifères, et que par réflexe de survie je tentais de rester éveillé sans avoir jamais su ce que je venais de faire… Sandra sans le savoir, venait de marquer quelques points. Cela faisait à peine deux heures que nous étions ensemble, et venait de capter quelque chose en moi de profond et très intime. Elle voyait qui j’étais, preuve d’un intérêt autre qu’un bon moment de plaisir charnel. A sa question, je répondis : « Ca va aller, merci, simplement un petit coup de fatigue ! ». Quelques bisous plus tard, nous allions dîner ensemble dans un Indiana animé du quartier.

Le reste de la soirée fut très agréable et vanille si je me souviens bien. Le lendemain, après une matinée de calme, je l’emmenais visiter un peu la capitale, et nous faisions un détour chez Métamorphose. Je présentais Sandra à Martine et Jean-Pierre, et comme depuis de nombreuses années, l’accueil fut des plus agréables. Nous avions prévu de sortir chez Cris et Chuchotements le soir même, et je voulais offrir une robe et des chaussures de circonstances à ma compagne. Elle fit des essayages, et j’achetais de plus un petit collier pour l’occasion. Sandra aima beaucoup la boutique, et trouvait les propriétaires sympathiques. C’était un plaisir de faire les boutiques avec elle. Nous passion beaucoup de temps à discuter, et la seule peur qui me hantais, était de lui dire adieu dans deux jours. Nous avions beaucoup parlé au téléphone. Elle m’avait formulé une jolie lettre de motivation, mais en tête à tête, c’était encore mieux. Je découvrais ses attitudes, ses regards, ses sourires et ses attentions. Toutes les petites choses qui font réveiller le désir d’en connaitre davantage. Plus mon intérêt pour elle progressait, plus haute serait la chute pour moi lors de la séparation définitive dans moins de 48 h. Je devais revenir sur terre, une jeune femme de moins de trente ans et moi… Sans vouloir lui en mettre plein les yeux, j’avais décidé pour son bol d’oxygène de lui faire vivre une grande partie de ce qu’elle voulait connaitre du côté obscur de ses désirs les plus intimes, et si elle était là, c’était que de mon côté cela me faisait plaisir aussi. La journée se passa toujours dans la complicité, et son attitude allait me laisser beaucoup d’amertume de ce beau moment passé, il ne faut pas rêver. Dîner puis retour à l’hôtel, se doucher, se changer pour pénétrer dans la réalité du monde Bdsm. Je savais qu’elle redoutait un peu ce moment. Passer d’une vie monotone fait de désirs frustrants au parc d’attractions pour adultes dits déviants, en moins de 48 h. Sandra sortit de la salle de bain, habillée et maquillée. C’était la première fois, que je la voyais vêtue de cette manière, et cela lui allait très bien. Mon retour à la réalité, je n’osais même plus y penser. Trente minutes plus tard, je sonnais à la porte du club. Pascal m’ouvrit la porte avec un grand sourire, et je lui présentais ma compagne. Il me fit un commentaire : « Toujours avec les plus belles… ! », je lui répondis : « Oui … mais totalement débutante ! Et pas question de la vendre ».

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Une fois les vestes déposées au vestiaire, elle me suivait sans dire un mot dans l’escalier qui menait au salon bar sauf qu’elle me demandait de ne pas la vendre. C’était une soirée vente aux esclaves. Elle me fit un commentaire enjoué sur l’endroit, et il y avait un peu de monde présent, mais il n’était pas encore minuit. Comme d’habitude, les regards se croisèrent dans le silence à la douce musique près. Dans le dédale du labyrinthe, je lui faisais visiter les différentes pièces avec les différentes installations dédiées aux plaisirs obscurs. Sandra était visiblement intimidée, mais me suivait les yeux grands ouverts. Une réalité fantasmée se présentait devant ses yeux. Nous retournions au salon prendre nos verres, et dans une ambiance feutrée, je lui demandais sa première impression du lieu. Elle appréciait mais sans en dire d’avantage. Elle était timide, et vu sa vie réservée, très perspicace. Pascal venait un peu parler avec nous, me demandait de mes nouvelles, et elle écoutait la conversation, sans y prendre part. D’un autre côté, je l’observais et même si boire un verre ensemble lui était agréable, je savais qu’elle attendait autre chose. Mais, comment ne pas pousser le bouchon trop loin ? La vente commençait et tous les lots trouvèrent des acheteurs, la soirée débutait vraiment quand les petits groupes regagnèrent les différentes alcôves. Nous circulions dans le club, et je demandais au bar un martinet car elle connaissait déjà la cravache, et mes mains, pour changer de registre. Faire une séance entre quatre yeux, c’est une chose, mais en public, même d’habitués, en est une autre. Les regards et les commentaires peuvent blesser.

Nous regardions les différentes scènes qui se déroulaient devant nos yeux, puis les choses se calmèrent. Je proposais à Sandra de s’installer sur le cheval d’arçon pour tester une cravache du club. Je lui bandais les yeux pour éviter le regard des autres, et le petit jeu des caresses suivies de petits coups débuta. Les hôtes venaient regarder notre petite scène. De temps en temps, je la caressais pour vérifier son état d’excitation, en faisant exprès de l’exhiber un peu. Quant à son humidité, aucun doute sur le sujet. J’avais décidé de la punir accrochée sur des suspentes au milieu d’une pièce. Ses poignets attachés, je soulevais sa robe afin de me présenter ses fesses. Les convives approchaient par petits groupes, et fièrement, je faisais courir les lanières du martinet sur son dos, ses épaules et ses fesses. Ses seins ne furent pas oubliés, et je m’amusais à les exciter un peu. Elle avait testé les pinces la veille, et semblait toujours sensible au niveau des tétons. Elle savait que du monde nous observait paisiblement dans le silence, et regardait cette jeune femme en délicate posture. Je lui donnais l’ordre de se cambrer d’avantage, ce qu’elle fit immédiatement, et commençais à alterner coups et caresses avec mon instrument. Proche de nous des couples et trios, s’en donnaient à cœur joie, des fouets claquaient, des gémissements se faisaient entendre. Je décidais de faire une pause, retour au bar. J’avais retiré le bandeau des yeux de Sandra pour qu’elle puisse profiter des spectacles. Elle semblait plus à l’aise, et son regard pétillant m’observait.

C’est un regard que j’aime, un sourire parfait, derrière un maquillage légèrement coulant. Je lui demandais si tout allait bien, et elle me répondit positivement. La soirée se poursuivit dans une petite alcôve, équipée d’un hamac en cuir. Je l’installais confortablement, les poignets et chevilles enchainées aux montants, et lui bandais les yeux. Un couple de la trentaine venait de rentrer dans l’alcôve. Et, je devinais leur envie de voyeurs, et connaissais les envies de ma Soumise. Je remontais sa robe sur les hanches et glissais doucement, ma main sur son sexe, j’avais envie de lui donner du plaisir devant ce couple discret mais bien voyeur. Aux mimiques et souffle de Sandra, je voyais son plaisir monter, son corps se déhanchait au rythme de mes doigts, j’en profitais pour parler à voix basse aux invités. Je proposais à la jeune voyeuse habillée d’une robe rouge de venir me remplacer. Elle regarda vite fait son compagnon qui lui fit un sourire, et vint se placer à mes côtés. Je retirais ma main, et celle de la jeune femme prit ma place. Elle était intimidée et sa main hésitante caressait l’intimité de ma Soumise. Cela dura quelques dizaines de secondes, puis sa timidité prenant le dessus, me fit signe de continuer. Je venais de faire jouir Sandra, la détachais, baisers de circonstances, et retour au bar, où nous attendait visiblement le jeune couple. Nous commandions les boissons et discutions avec eux. Ils nous expliquaient que c’était leur première sortie dans le monde Bdsm, et qu’ils n’avaient aucune expérience. Sandra expliquait qu’il en était de même pour elle. Il était tard, et nous quittions le club pour terminer notre soirée bien avancée à l’hôtel. J’étais content de ce que je venais de faire vivre à ma nouvelle Soumise, et le reste de la nuit en sa compagnie témoignait de son état d’esprit.

Sandra se réveillait sans que je m’en aperçoive, je fixais allongé dans notre lit le plafond, en pleine réflexion. Il nous restait 24h à vivre ensemble, et je n’avais aucune impression négative sur ma Soumise. A mon âge, sans avoir la prétention de tout savoir, rien dans son comportement n’était éliminatoire. A aucun moment, je ne sentais d’hypocrisie de sa part. Mais, il y avait une réalité, la sienne et la mienne. Je me passais en boucle les termes de sa lettre de motivation, car un peu habitué aux termes racoleurs, afin de ferrer le pigeon. Je ne percevais aucune distorsion entre ce qu’elle avait écrit, et ce qu’elle me proposait en réel. D’un autre coté, en moins de 48h, elle pouvait très bien jouer la comédie, car pour un plan cul le temps d’un weekend, cela ne lui demanderait pas trop d’efforts. Si ce n’était qu’un plan de weekend, pourquoi témoigner d’autant d’empathie ? Les femmes sont libérées depuis longtemps, et beaucoup peuvent donner des leçons au diable sur la fourberie, tout comme les hommes depuis plus longtemps qu’elles. Elle m’avait flatté sur beaucoup de points avant notre rencontre, et avait continué depuis, en ayant rajouté un registre lié à nos ébats en tous genres. Mais, quelle était la part de vérité et de mensonge dans tout ça ? Combien de fois, j’ai été un dieu en face d’une femme et un sombre connard une fois le dos tourné ? Finalement, j’aurai passé un bon weekend, et nos vies vont se séparer et reprendre leurs chemins avec de bons souvenirs, et une dose d’amertume de plus pour moi. Elle vint se blottir tendrement contre moi en silence, et je la sentais me regarder. Elle devait se dire encore ce regard triste… Je décidais de la regarder, lui faire un grand sourire et lui souhaitais le bonjour, elle me répondit avec un radieux sourire également. Je me levais, passage à la salle de bain, et retour au lit un peu plus frais. Elle fit la même chose, et vint me rejoindre. Echanges de bisous et de caresses, puis je lui demandais ses impressions de la dernière soirée. Ses yeux pétillaient, et elle me disait que cette soirée fut au-delà de ses attentes. D’un autre coté ce n’était pas très difficile, son vécu sexuellement parlant se limitait à trois positions et deux pratiques depuis 15 ans. Et, quand elle suggérait des choses, elle se prenait un jugement négatif en pleine face.

Je comprenais son attitude de chercher un bol d’oxygène ailleurs depuis quelques années. Après le buffet du petit déjeuner, nous nous promenions dans Paris, histoire de prendre l’air, et de sortir un peu des quatre murs confortables de notre hôtel. Conscient de n’être qu’une bulle d’oxygène pour elle, j’avais décidé de l’être jusqu’au bout avec elle, et si un monde la titillait aussi, c’était celui du libertinage. Je lui proposais de diner dans un club ; l’Overside que je connaissais bien et d’y passer notre dernière soirée. Je lui avais expliqué comment cela se passait, et que les clichés véhiculés par lesdits connaisseurs n’avaient rien à voir avec la réalité. Beaucoup de femmes parisiennes aiment passer des soirées là-bas, car ce sont les derniers endroits où les femmes peuvent danser presque nue, s’amuser, boire un verre sans que personne ne leurs mettent une main au cul. Si un homme se risquait à ça, la dernière fois, je crois qu’il avait rebondit trois fois sur les murs et le sol, de la piste de danse à la sortie. Un endroit, où les femmes sont en sécurité, car si ce n’était pas le cas, la réputation de l’endroit serait telle, qu’elle fermerait au bout de trois mois. Aussi, l’avantage de ce club était qu’il n’y avait pas de prostitués, car il y a rien de plus désagréable que de trouver un joli couple avec qui flirter, et de se rendre compte, que pendant que votre compagne joue avec un autre, vous vous jouez avec une « tarifée » : spécialité passée ou pas, d’un club très haut de gamme parisien. La journée passa rapidement et j’essayais d’oublier mon pessimisme justifié de la situation. Plus je passais de temps avec Sandra, plus j’étais attiré. Bien entendu que c’était une jolie femme, mais au-delà de ça, une personnalité très agréable à vivre. Sa présence à mes côtés était flatteuse, comme beaucoup de femmes que j’ai connu, mais là c’était l’entente parfaite : elle devait prendre beaucoup sur elle…

Peu avant 20h, nous étions douchés et Sandra maquillée et en peignoir me montrait ce qu’elle voulait porter pour la soirée : une petite robe noire simple et pas trop provocatrice, c’était parfait avec ses talons et des bas, rien de plus. Un peu avant 21h, nous sonnions à l’entrée de L’Overside. La décoration du club avait un peu changé, et de mon avis pas en mieux. Avant de passer au buffet, je faisais visiter les lieux à ma compagne. La partie danse floor, et la partie dédiée aux jeux intimes avec ses différents salons à thèmes, la petite salle de bain, et d’autres endroits utiles de connaitre. Il n’y avait pas beaucoup de monde car, à une certaine époque, j’avais connu des soirées avec 400 personnes. Une partie du personnel me reconnaissait, et je les saluais en échangeant quelques mots. Sandra était un peu intimidée mais me suivit dans mes déplacements. Nous nous installions pour diner tranquillement et profitions pour parler un peu de l’endroit. Les convives passaient devant nous, et les regards se croisèrent, comme d’habitude, avec de légers sourires. L’ambiance était sereine et la musique en sourdine. Vers 22h, la soirée commençait et les clients commençaient plus nombreux à arriver, la musique augmentait en volume, et changeait de nature. Le temps passa, et les différents salons, tout comme la piste de danse, se remplissaient. Je proposais de faire visiter les salons, et ce nouveau petit tour, fit découvrir une autre ambiance à Sandra. Elle était toujours intimidée mais regardait les différentes scènes qui se déroulaient devant nous. Il y avait des scènes de toutes natures, des couples exhibitionnistes, mélangistes, des trios, des petits gang bangs, le tout devant des couples voyeurs comme nous qui regardaient. Dans une petite pièce, je savais qu’il y avait une croix de Saint André pour des jeux d’une autre nature, et je pris, Sandra par la main, pour l’y emmener.

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Cette fois-ci, je n’avais pas de foulard, et je la fis s’installer face à la croix dos à moi. Elle n’était pas attachée et tenait dans ses mains des poignées en cuir. Une petite foule vint nous regarder. Discrètement, je leurs faisais signe de ne pas trop s’approcher, ce qu’ils respectèrent. Je fis écarter les jambes de la Miss, et releva sa robe sur ses hanches. Je lui donnais l’ordre de se cambrer, et lui donnais quelques fessées entrecoupées de caresses. Elle tourna la tête pour chercher mon regard. Son visage, dont je connaissais les expressions, me demandait de continuer. Je continuais donc mes fessées bruyantes, pas trop fortes suivi de mes caresses, de temps en temps, je lui pinçais les tétons pour varier les plaisirs, son regard était un mélange de plaisirs et craintes, mais sa cambrure trahissait son envie de continuer. La foule qui regardait notre petit jeu, était de plus en plus nombreuse, et j’avais un peu de mal à les contenir. Je proposais à Sandra d’arrêter, et elle lâcha les poignées se retournant face à moi en réajustant le bas de sa robe. Elle me fit un grand sourire et m’embrassa fougueusement. En sortant de l’endroit, quelques personnes vinrent me voir en me disant que la scène avait été très excitante, je crois bien que la miss avait profité des commentaires flatteurs. Nous faisions une pause dans une alcôve plus grande en regardant deux couples très occupés à se donner du plaisir, et j’en profitais pour discuter à voix basse avec Sandra. Je lui demandais si elle voulait aller plus loin dans ses fantasmes. Elle me répondit positivement car elle se sentait en sécurité. Donc, je devais inviter un couple pour nous rejoindre avec une femme bi si possible… Nous nous promenions dans les couloirs du club, toujours avec des échanges de regards, un ami de ma période faste était à l’œuvre avec sa compagne que ne connaissait pas, mais je n’avais pas envie de partager Sandra avec eux… Un couple que je n’avais pas vu, déambulait devant nous, souriant en nous regardant, ils semblaient complices et de bonne humeur, en les croisant je dis bonsoir au monsieur, et tout sourire me répondit, sa compagne était souriante, et la conversation débutait, Sandra ne disait pas grand-chose, mais je ne la sentais pas particulièrement stressée, puis je parlais avec ma nouvelle connaissance, de ma recherche du moment : un couple sympa avec une femme bi, la compagne de l’homme me répondit clairement, qu’elle n’avait jamais essayé, mais que maintenant la porte pouvait s’ouvrir.

La miss écoutait la conversation, et ne semblait pas effrayée par la proposition qui s’ouvrait à nous. Sandra n’avais jamais essayé avec une femme non plus. Une alcôve discrète et libre était devant nous, et par la main, je pris ma compagne pour y pénétrer. Nous nous installions sur le lit, avec nos nouvelles connaissances, et les jeux de mains commencèrent, quelques baisers étaient échangés entre elles, et je caressais, les deux femmes devant moi, l’autre homme en faisait de même, sans chercher à bousculer les choses. Les caresses devinrent plus intimes, et comme par miracle, les deux femmes se retrouvaient allongées, Sandra dans mes bras. Les robes des deux femmes étaient relevées, les bisous et caresses s’intensifièrent, l’homme me demanda s’il pouvait s’occuper de ma Miss, en me montrant un préservatif, et je lui fis comprendre que oui. Avec élégance, il pénétrait Sandra, qui alternait les embrassades entre moi et la compagne de l’homme présent. De temps en temps, je sentais les mains des deux femmes touchant mon sexe à travers mon pantalon. La jeune femme m’embrassait également et je lui répondais avec des caresses. Mon plaisir n’était pas la priorité, seul comptait celui de ma compagne qui débutait totalement dans ce monde, et je voulais qu’elle en garde le meilleur souvenir possible. Sandra dans mes bras se faisait prendre par un homme, et sa compagne était très douce, s’occupait d’elle en même temps. Elle avait un couple qui s’occupait très bien d’elle, et je veillais au bon déroulement des choses. La soirée se termina calmement sur une note d’un nouveau fantasme qu’elle réalisait. Nous rentrions à l’hôtel, avec encore dans l’esprit l’excitation de la soirée, et passions une nuit torride en tête à tête. Le lendemain matin, nous nous levions, et après un petit déjeuner, et quelques mots échangés, je demandais à Sandra si elle voulait rester avec moi, le temps de lui présenter Barbara. Je savais que dans quelques heures nos vies allaient se séparer. Elle accepta, mais son train n’allait pas l’attendre. Et nous nous quittions avec un long baiser.

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