Dominant De Nature

Une rencontre particulère

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A cette époque, les 3615 étaient le paradis des branleurs de clavier, tarifé aux environs de 35 centimes la minute. Aussi il existait des magazines spécialisés, où tout se passait par correspondance. Et les téléphones portables étaient des sortes de batteries automobiles avec une antenne qui prenait la place d'une demi valise... donc pour résumer, pour rencontrer du monde, c'était une obligation de sortir. Sortir dans des lieux en fonction du type de rencontre souhaité. De l'avenue Foch pour les échangistes, le bois de Boulogne pour les pros, et les clubs. A cette époque les clubs pullulaient, si mes souvenirs sont exacts il devait y en avoir une cinquantaine rien que dans Paris. Pour les plus anciens : la Cheminée, le 2 plus 2 et je dois en oublier. Pour ma part j'avais mes clubs préférés en fonction de mes envies du moment. L'Escapade pour les rencontres plutôt courtoises, la Cheminée pour la quantité, les Chandelles pour le luxe et le Bar Bar pour le SM. Ce soir-là j'avais envie de SM, rencontrer et si possible pratiquer.

Vers 22 h, je sonne à la porte du Bar Bar. Tôt, je vous l'accorde pour ce type de sortie, mais qui a l'avantage d'être dans les premiers à entrer. La porte s'ouvre et l'hôtesse me fit signe de rentrer. Une bise plus tard, mon manteau était rangé et mon coca attendait au bar. Un couple était attablé un peu plus loin, et en allant m'installer à une table, nos regards se croisèrent avec un sobre sourire. Tranquille à ma table, je voyais les gens rentrer, des couples, des hommes seuls, et un peu surpris deux femmes. J'avais un petit jeu : deviner qui était dominateur, qui était soumis et qui était voyeur. Un premier couple descendit vers les salles de jeux, suivi peu de temps après par la majorité des hommes présents. Une jeune femme, dont j'avais croisé le regard plusieurs fois, était assise au bar. Un physique agréable mais pas très souriante, je m'approche d'elle et lui dit : « Bonsoir », elle se retourna et me répondit avec un léger sourire, sans plus. Un peu déboussolé, je poursuivis mon chemin descendant les escaliers rejoindre le donjon. C'était plutôt calme deux couples en action et les autres regardaient, une femme seule discutait avec un homme et pour le peu que j'entendais elle envisageait de passer ses nerf sur son futur paillasson...

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Je décidais de remonter au bar, en arrivant l'hôtesse et ma nouvelle connaissance discutaient tranquillement. Pascal le patron était arrivé et me saluait amicalement. Autour du bar nous étions quatre à parler et je prenais un peu d'assurance. Nous parlions d'ambiance du lieu, de la promiscuité facilitant les échanges verbaux, bref un peu de tout ce qui pouvait un peu échauffer les esprits. Au bout d'un moment le maitre des lieux nous invita à descendre au donjon pour profiter un peu, je regardais mon inconnue et lui proposais de m'accompagner. Elle se leva et je lui fis signe de passer devant. Arrivés dans les salles de jeu, les choses avaient bien changé : une Domina était en train de s'occuper de deux soumis : elle giflait le premier en l'insultant pendant qu'un second à genoux lui embrassait les pieds, sa tenue était minimaliste : une guêpière balconnet des bas un string et des cuissardes, je réalisais qu'entre les gifles, elle lui crachait dessus. Une soumise était attachée aux suspentes elles-mêmes fixées au mur, son maître était en train de lui dévorer le minou et utilisait le manche d'un fouet pour la sodomiser.

Le dernier couple était assis côte à côte, la Soumise très dévêtue, d'étranges objets suspendus à ses seins : les fameux poids. Vu l'expression du visage de cette dernière ils devaient faire un effet certain. La musique était à peine perceptible entre les ordres, les insultes d'un côté et les gémissements de l'autre, les plaisirs alternatifs prenaient le dessus bruyamment. Je me retournai vers mon accompagnatrice du moment et lui demandai son prénom. Elle me répondit: Elsie , elle devait avoir entendu le mien lors des échanges au bar. Je lui posai la question fatidique : « Vous aimez ? ». Elle me répondit avec un sourire timide, sans plus. Elle me fixa du regard et je posais une main sur sa hanche doucement. Je vis son cou se tendre vers moi, et sans réfléchir avec l'atmosphère du moment mes lèvres se collèrent contre ses siennes. Nos langues se trouvèrent et mes mains restèrent collées à ses hanches. Doucement, mes mains descendaient délicatement sur sa robe pour lui caresser le fessier... sa réaction fit rapide elle se colla à moi. Sans rien dire, je lui pris les poignets et la fit se retourner contre le mur.

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Elle jouait le jeu. Une première fessée tomba, elle se cambra d'avantage, je remontais délicatement sa robe pour dégager son postérieur, son tanga était parfaitement ajusté et les fessées plutôt bruyantes tombèrent. Mes doigts explorèrent son sexe, l'effet était au rendez-vous. Son taux d'humidité impossible à masquer. Elle me prit la main en se retournant et me lécha les doigts en me regardant. Je repris les choses en main lui faisant tomber sa robe. Elle était à nouveau face au mur les mains appuyés contre et dos à moi. Je continuais à lui donner des fessées, et de temps en temps je lui pinçais délicatement les tétons. De temps en temps, un petit cri maîtrisé sortait de sa bouche. Autour de moi plus rien ne semblait exister et la réalité de mon pantalon trop serré me faisait revenir sur terre. Je la fis se retourner me collant à elle et l'embrassai fougueusement. Mes mains descendirent jusqu'à son sexe pour la caresser. Sa main se posa sur mon pantalon et prit la décision de libérer mon membre trop à l'étroit. Elle le prit en main et après un court instant le prit en bouche. Elle décida d'en finir, elle le sortit de sa bouche l'embrassa fit quelques aller-retour et versa le sirop sur son torse.

Je ne puis dire combien de temps la scène dura, mais la sensation était exquise. Passage à la salle d'eau ensemble sans un mot et retour au bar. Je l'invité à boire un verre, nous discutons et échangeons nos numéros de téléphone. Une bise, un salut à mes hôtes et retour chez moi.

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