Dominant De Nature

Virginie

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Un mercredi soir au début des années 2000, accoudé au bar de l’Overside, un célèbre club parisien, je regardais la piste de danse, vu l’heure et ce jour de la semaine, il devait rester relativement peu de monde. A cette époque, il n’était pas rare que le club, à vingt-trois heures, affiche complet, Cet endroit était, dans ces temps là , le plus sympa de la capitale, aussi bien au niveau de l’accueil, du buffet, de la musique que des convives. Un peu nostalgique effectivement de cette époque où les gens faisaient des efforts pour s’habiller, se maquiller et, si effectivement, le sexe sous toutes ses formes ou presque était le but recherché, l’élégance et la courtoisie étaient de mise et l’équipe de l’époque mettait du cœur à l’ouvrage dans ce but . La fatigue était bien présente, la soirée avait été plutôt calme pour moi. Des couples, éphémères ou réels, dansaient plus ou moins sagement et je me plaisais à me remémorer certaines soirées où j’étais à leur place, pas toujours très sage. Je regardais autour de moi : des habitués devenus, avec le temps amis, attablés qui finissaient leurs verres et qui se saluaient les uns les autres , une bise , une poignée de main, j'étais un peu dans mes pensées intimes. J’avais bien remarqué une jolie brunette un peu extravertie qui focalisait l’attention des chasseurs solitaires, mais avec l’habitude, je savais que dans ces locaux, elle ne ferait pas grand-chose et vu son attitude, elle allumait juste pour le plaisir d’allumer. Le temps de reprendre mes esprits, cette jolie dame qui devait à peine avoir la quarantaine était installée au bar également, depuis peu, car elle attendait une coupe de Champagne . La petite horde de furieux qui l’accompagnait plus tôt, devait se satisfaire au moins visuellement dans les différents salons du club. Echange de sourires de bienséance, je lui souhaitai la bonne santé, elle ne manqua pas de me remercier. Visiblement elle avait envie de continuer la conversation,et une certaine bonne humeur entre nous s’était installée. Elle m’expliquait comment elle était arrivée dans ce lieu : elle était à Paris pour quelques jours pour raisons professionnelles, elle était pharmacienne du coté de Nice, la curiosité l’avait attirée et ici, il y avait peu de chance de rencontrer une connaissance. Elle me disait avoir participé à quelques soirées privées, sans donner plus de détails. Alors je lui proposai de visiter, si elle était libre vendredi, un autre lieu mythique de la nuit parisienne : Cris et Chuchotements. Après m’avoir posé quelques questions, elle accepta en me prévenant qu’elle ne connaissait pas ce monde. Je lui répondis, que c’était comme ici mais à vocation BDSM, tout était permis mais rien n’était obligatoire. Echange de numéro de portable, avec nos prénoms, elle s’appelait Virginie.

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Le jeudi en fin d’après midi, je me décidai de l’appeler, boite vocale, un petit message afin qu’elle me rappelle. Dans la soirée elle me téléphone et suite à une petite conversation mondaine, je l’invite à dîner vendredi soir, pour commencer la soirée ; je devais passer la prendre à son hôtel pour 20h. Le vendredi soir arriva rapidement et à 20h j’étais devant son petit hôtel de quartier, un sms pour lui dire que j’étais là, et simultanément, je la voyais sortir par la porte en face de moi. Un grand sourire aux lèvres elle m'a reconnu et se dirige vers moi. Virginie était soigneusement maquillée, parfaitement habillée pour la soirée qui s’annonçait ; une jolie petite robe noire, des bas sombres, et des talons aiguilles qu’elle portait à merveille. Un manteau mi-saison couvrait ses épaules. Un taxi plus tard , nous étions rue Des Dames, petite rue du 17 ème arrondissement avec une myriade de petits restaurants. Nous en choisissons un et entrons pour dîner. Durant le repas, nous parlons un peu de tout, des circonstances de notre rencontre, du monde de la nuit parisienne, de nos sorties respectives. Le courant passait bien et Virginie était une personne agréable. Sortis du restaurant, la rue Truffeau était à une centaine de mètres, nous nous dirigeons vers le club. Je sonne à la porte, le patron des lieux ouvre la porte, nous entrons et déposons nos affaires au vestiaire. Regardant Virginie, je lui dis ; « tu dois aussi déposer ta culotte au vestiaire », elle me regarde interrogative, le temps d’enchaîner « je plaisante... ! » ce à quoi elle me répond par un sourire. Nous descendons les escaliers en pierre pour arriver au niveau du bar ; il devait y avoir sept ou huit couples et deux ou trois hommes seuls tranquillement installés sur les fauteuils ou canapés. L’ambiance était feutrée, la musique douce, faisait que l’on pouvait écouter les personnes parler entre elles. Je propose de faire visiter les lieux avant de prendre un verre au bar, elle accepte et me prend la main pour aller plus loin. Les différentes pièces à thèmes étaient désertes, il est vrai qu’avant 23h le week-end, les clients restaient sagement à côté du bar. Virginie regardait et touchait les différents objets qui meublaient les pièces, elle semblait intriguée et parfois amusée. Souriante, elle semblait apprécier l’endroit, au fur et à mesure, son stress légitime s’estompait. De retour dans la pièce principale, nous nous installons dans un canapé faisant face à une table basse. Le patron des lieux, P... s’approche pour échanger quelques mots en plaisantant à son habitude. Il savait s’y prendre ; Virginie riait, et son attitude, témoignait d’une aisance affirmée. Les commandes furent passées, nos verres arrivèrent rapidement. Elle me pose quelques questions sur l’établissement, et sur P... , si j’étais un habitué des lieux et toutes les choses habituelles de la curiosité féminine . Les hôtes de la soirée prenaient leurs aises, les dominants étaient fièrement installés dans les canapés et fauteuils, les soumises se mirent à leurs pieds, certaines portaient des colliers, des laisses, d’autres étaient simplement agenouillées, en posture d’attente. Le temps passait, et certaines personnes commençaient à se déplacer dans différentes directions cherchant une intimité ou non pour commencer les séances. Un couple prit l’escalier métallique en colimaçon et quelques minutes plus tard je propose à Virginie d’aller les rejoindre pour regarder. Une fois arrivés au niveau supérieur, nous entrons dans la pièce principale, le dominant était en train de préparer sa soumise pour une petite punition, un homme seul tout de noir vêtu regardait la scène. Elle, appuyée contre moi, me tenant le bras, regardais le début de la préparation ; La soumise était fixée à une croix de saint André, face au mur, elle était en sous-vêtements, la pose aurait pu faire figure au catalogue d’Aubade version BDSM. A cette époque les gens faisaient encore des efforts pour s’habiller, voir se déshabiller. Le dominant prit un peu de recul, et saisit contre le mur, son fouet, sa soumise était offerte dos à lui, attachée à la croix, tête baissée. Lentement il caressa le corps, presque immobilisé, de son fouet ; elle ne bougeait pas, le silence régnait. Je sens les ongles de Virginie lentement, se planter dans mon bras, sans la regarder, pour me dégager de cette situation, je passe mon bras sur ses épaules en la serrant un peu plus contre moi. Le fouet commence à s’abattre sur la soumise, une fois, puis quelques secondes plus tard une seconde fois. Si l’on faisait abstraction du claquement du fouet, le silence régnait dans la pièce, l’homme en face de nous regardait, médusé, la scène ; je devine dans la pénombre la mâchoire crispée et les yeux fermés de la suppliciée.

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Un couple entra discrètement dans la pièce, Une domina type gothique tenant en laisse un soumis, en string, marchant la tête baissée derrière elle. Discrètement je glisse à l’oreille de Virginie : « Jolie tenue », elle me répond d’un sourire un peu gêné : « Oui ! » . Visiblement, l’action qui se déroulait devant ses yeux ne la laissait pas de marbre mais pour une totale novice, je pouvais comprendre une certaine appréhension, tout à fait normale en ces circonstances. Je lui propose discrètement de visiter les autres recoins du club, elle me suit sans rechigner. En s’éloignant, nous entendons les coups de fouet claquer, toujours dans le silence ambiant. Passant dans un petit couloir, un attroupement regardait une scène dans le boudoir. Un dominant faisait couler la cire d’une bougie sur les fesses et l’arrière des cuisses d’une, sans doute, soumise. Un peu plus loin, une femme était en train de flatter son compagnon du soir, assis sur une table gynécologique. Nous restons quelques minutes à regarder ces différentes scènes, puis retournons au bar. Virginie rompt le silence et, d’un ton amusé, me dit « jolie ambiance », vu son petit sourire, l’ironie n’était pas de mise. Ce à quoi je réponds : « ça te plait ? », Me faisant face elle répond « Je ne voyais pas ça de cette manière ». Ses yeux pétillaient en me regardant et je savais que si je voulais l’embrasser c’était maintenant. Lentement ma bouche s’approcha de la sienne, et je ne vis aucun mouvement de recul de sa part. Quelques secondes plus tard, nos langues se mêlent, timidement, puis beaucoup moins. « Suis-moi » lui dis-je en prenant sa main, nous passons devant le bar pour arriver dans un petit couloir qui débouchait sur une pièce déserte faiblement éclairée ; au passage je pris une cravache et un martinet à disposition dans un porte-parapluie. Nous étions seuls, nos bouches se trouvèrent de nouveau, nos mains parcouraient nos corps à la découverte de nos courbes. Si j’avais voulu la prendre, le moment était idéal, mais avant de passer à l’acte, mon naturel prenait le dessus. Je lui ordonne de se retourner et de poser ses mains contre le mur.. aussitôt fait et une petite fessée arrive sur le haut de ses cuisses, puis je lui pose un baiser dans le cou. Elle était docile et ma main s’abat cette fois-ci sur son postérieur, elle me répond silencieusement en se cambrant. Je la déplace lentement en la guidant par les épaule afin de la placer devant la croix, toujours dos à moi, elle agrippe les bracelets suspendus à la poutre horizontale de cette dernière. Utilisant la cravache empruntée, sans dire un mot, simplement en posant l’extrémité à l’intérieur de ses mollets, pour qu’elle écarte d’avantage les jambes. Toujours en utilisant la cravache, je caresse ses épaules son dos et le haut de ses jambes. Son corps ondule légèrement et cette vision commence à m’exciter sérieusement. De mes deux mains, j’entreprends de relever sa robe afin de contempler ses courbes, à la vue de son boxer en dentelle, je pose un petit coup de cravache sur sa fesse, je lui explique, qu’en sortant avec moi, dans ce genre d’endroit, il était plus que souhaitable de ne rien porter... Un autre petit coup de cravache en lui intimant l’ordre de l’enlever, ce qui est fait rapidement. Elle reprend la pose. Ma main gauche remonte le long de l’intérieur de ses cuisses, et trouve son sexe. Je fais passer doucement mes doigts, sans chercher à la pénétrer. Un bon point pour elle : sa toison pubienne même si présente, semble entretenue mais c’était un motif supplémentaire pour un petit coup de cravache. Je lui dis doucement dans son oreille, «Avec moi, tout doit être lisse !». Je la fais se retourner, lui laisse comme consigne de retirer sa robe. Plus âgée que moi, son corps était bien entretenu, elle devait faire un peu de sport le soir après le travail ... Elle reprend sa place sur la croix, de dos, Je prends le martinet et le fais courir le long de ses épaules, de ses seins et de son dos. Je fais durer le plaisir, quelques instants, et prends la décision d’utiliser cet objet pour ses fonctions premières, de petits coups brûlants sur ses hanches, ses fesses, alternativement, droite et gauche, sans chercher à faire forcément mal, puis commence à alterner, les caresses avec les coups . Arrivé à ce stade, mon côté reptilien prend le dessus. Lui saisissant les poignets, je fais quelques mètres en arrière, je la couche sur le dos dans une sorte de hamac en cuir suspendu derrière nous. Son regard pétillant, croisa le mien, elle prend l’initiative de dégager mon membre de mon pantalon, le temps pour moi de saisir un préservatif, de le placer, je suis en elle. La position n’était pas pour moi des plus confortable, de son coté, les choses lui plaisent bien. Vient le moment de ma libération, je me retire, la fais s’agenouiller devant moi, et sans un mot, elle me prend en bouche. Au moment de ma jouissance, elle sors mon sexe de sa bouche et arrose sa poitrine maladroitement de ma liqueur. Virginie se redresse et m’embrasse fougueusement. Plus présentables, nous retournons au bar prendre un dernier verre, puis retour à son hôtel pour un dernier round version vanille. J’ai revu Virginie à Nice quelques mois plus tard pour un dîner puis nous nous sommes perdus de vue.

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